Un des grands sujets de la Cop 26 était la production de méthane, ce qui a fait trembler le milieu agricole. Et on le comprend ! Il faut cependant reconnaître qu’une grande part du système de production n’est plus adaptée aux enjeux de notre société. Et pourtant, l’élevage respectueux du climat existe !! Il y a 11 ans, Nature & Progrès informait des opportunités offertes par le modèle de la ferme bio en poly-culture élevage en autonomie, à travers l’étude de cas de la ferme Raucq. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fonctionne ! Une voie à explorer ?
La ferme Raucq, située à Lens (Hainaut), est une ferme laitière convertie au bio depuis 2011. Daniel Raucq avait participé en 2010 à notre colloque « Agriculture biologique et changement climatique » en nous livrant le témoignage de son expérience personnelle agrémentée de données très fournies ! Grâce à sa collaboration, nous avons édité une brochure assez complète sur le sujet. Bien que les données méritent une mise à jour (données de la ferme, concernant les aides publiques, comparaison avec des systèmes de production actuels, etc.), le modèle proposé ici reste d’actualité.
L’agriculture biologique n’utilise pas d’engrais chimiques, qui demandent de grandes quantités d’énergie fossile pour leur production. L’autonomie permet de se passer d’intrants. Le recours aux prairies permanentes permet de diminuer la consommation d’énergie fossile et la production de lisier. Ces points, à eux trois, ont déjà un impact non négligeable sur la durabilité environnementale de l’élevage !
Retrouvez ci-dessous cette étude, qui comprend une présentation de la ferme Raucq, l’analyse des points de vue écologiques, économiques et sociaux du système de production pratiqué, mais aussi des éléments techniques concrets sur la gestion des pâtures et des prairies temporaires par la famille Raucq. Une pépite d’information autour des bonnes pratiques agricoles permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre au niveau de l’exploitation agricole.
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